"La politique patrimoniale de la CCAS"

Elle est principalement tournée sur l’offre de vacances en institutions pour les électriciens et gaziers. Des choix qui  ont toujours su s’adapter et répondre à des enjeux et des objectifs de plus en plus importants :

• prendre en compte un nombre croissant d’électriciens et gaziers,
• faire évoluer l’offre pour satisfaire vos exigences en matière d’accueil et de confort,
• être à l’écoute des nouveaux goûts et usages en matière de vacances ou de loisirs,
• permettre une diversité des destinations sur tout le territoire.

► Des objectifs :

• Garantir un contenu ambitieux des activités,
• Améliorer l’accès de tous les publics,
• Valoriser notre patrimoine propre pour qu’il soit pérenne,
• Rechercher et concrétiser des partenariats pour répondre aux besoins de vacances notamment pendant les périodes de forte fréquentation.

Quand la CCAS met ses centres en exploitation, elle reste avec les Électriciens et Gaziers, propriétaire des lieux et des nouveaux équipements.

 ►Des Engagements :

Certains centres de tourisme adultes et familles ou “colonies de vacances“ sont inadaptés aux attentes des bénéficiaires ou aux contraintes légales en matière de tourisme. D’autres réclament aujourd’hui un investissement lourd, long et coûteux. Ils gardent néanmoins un potentiel à condition d’agir avec efficience. La mise en exploitation de ces centres avec un partenaire est une opportunité permettant de leur donner une seconde vie avec une obligation d’investissements pérennes,  rénovation des hébergements, construction d’équipements aquatiques ou sportifs.

► Des Avantages :

• Périodes d’ouverture plus importantes d’avril à octobre,
• Possibilité de partir avec ses proches et amis,
• Diversité de destinations sur l’ensemble du territoire,
• Respect de la tarification CCAS pendant les périodes de séjours à tour de rôle (séjours rouges) et de séjours à réservation directe (séjours verts).

La CCAS investit aussi dans la rénovation et la préservation de son patrimoine

Plus 22 millions d’euros dans plus de 100 centres de vacances CCAS entre 2011 et 2013

• 60 % de toiles dans les villages vacances de la CCAS déjà rénovées,
• Expérimentation d’un nouveau modèle de mobil-home, exposé au Cap d’Agde (Languedoc) durant l’été 2013 avec l’objectif de remplacer l’ensemble du parc dans les deux ans à venir,
• Rénovation de gîtes pour les rendre plus innovants, notamment à Saint Cyprien (Aude/Pyrénées-Orientales),
• Ouverture de résidences hôtelières urbaines, à Marseille, dès 2013,
• Implantation de mobil-homes avec terrasses couvertes sur le centre de Ponches (Picardie/Champagne-Ardenne), de gîtes à Aimargues (Languedoc), de toiles neuves au Lavandou (Côte d’Azur).

► La CCAS c'est :

• 325 destinations pour vos vacances
• 423 000 vacanciers par an
• 3,5 millions de nuitées par an
• 287 centres de tourisme dont 97 en bien propre

Quelques données sur la politique patrimoniale de la CCAS

Le centre CCAS de Kaysersberg

• Le conseil d’administration de la CCAS a délibéré sur la mise en vente de 29 propriétés CCAS. Cette liste s’ajoute à celles du plan de 2003. Quid de la politique patrimoniale ?
• La CCAS détient près de 300 propriétés dont plus de 150 centres adultes et familles dont 30% de gîtes et 35% de village de toile. Elle participe à 39 sociétés civiles immobilières (SCI). Un patrimoine qui s’est construit au fil du temps. Le poids financier de ces acquisitions a empêché le travail de rénovation et d’entretien du patrimoine en place. La gestion sociale et responsable du 1 % appelle donc à vendre quelques biens (cf. encadré), pour réinvestir dans de la valorisation du parc immobilier comme à Super Besse, ou faire de nouvelles acquisitions comme à Dives-sur-Mer (SCI). Contrairement aux « bijoux de famille », le patrimoine immobilier n’est pas un bien dormant : il faut l’entretenir, le rénover, l’adapter. Chaque année la CCAS consacre un budget de l’ordre de 15 à 20 millions d’euros pour l’entretien. La rénovation des centres, leur restructuration, l’adaptation aux normes constituent une part encore plus importante du budget. C’est notamment le cas des  travaux de mise à niveau en vue de l’application de la loi handicap ou du respect des normes de sécurité.
• La qualité des vacances des agents des IEG repose sur le contenu de ses séjours et sur un réseau de centres et de propriétés de la CCAS, de SCI et GIE (groupement d’intérêt économique) constitué avec des collectivités locales ou d’autres comités d’entreprise. L’achat de la CIAT (compagnie internationale André Trigano) participe de cette volonté d’étendre ce réseau pour mieux répondre aux besoins des électriciens et gaziers. La collaboration avec la Ciat, les SCI ou GIE permettent d’augmenter les capacités d’accueil et de s’ouvrir à tous les collègues de la branche, y compris les sous-traitants.
• Depuis la décision du mois d’avril, peu de propriétés ont été vendues, car il faut du temps que cela se réalise dans de bonnes conditions. À noter que la rationalisation du patrimoine n’est pas un élément nouveau. Depuis la première dotation en 1955 de 25 centres de vacances, la CCAS a fait évoluer son patrimoine pour favoriser le départ du plus grand nombre et répondre aux évolutions des besoins et aspirations des bénéficiaires.
• Une démarche globale de valorisation du patrimoine se met en place qui ne peut se résumer à la cession d’immobilier. Ainsi, les ventes de biens, simples parcelles de terrains ou sites entiers, ont représenté sur les six dernières années, une moyenne de 3,5 millions d’euros par an. Un apport qui a été réinvestit dans l’entretien du patrimoine existant.
• La politique patrimoniale de la CCAS s’inscrit aussi dans le cadre de la défense et du développement du tourisme social.
• Elle est depuis de longues années en recherche permanente de partenaires, d’alliés et de points d’appui avec d’autres CE, associations et acteurs sociaux du tourisme.
• Aujourd’hui, la CCAS souhaite créer un opérateur commun fort dans le cadre de son projet des activités sociales* pour l’exploitation de son patrimoine immobilier en réunissant la branche adultes/familles de Vacances pour tous de la Ligue de l’enseignement, Vacances Loisirs Activ et Léo Lagrange. Le tourisme social dessine ainsi, avec les activités sociales, le contour d’une politique ambitieuse et offensive pour le droit aux vacances pour tous.
• Une démarche globale de valorisation du patrimoine se met en place qui ne peut se résumer à la cession d’immobilier. Ainsi, les ventes de biens, simples parcelles de terrains ou sites entiers, ont représenté sur les six dernières années, une moyenne de 3,5 millions d’euros par an. Un apport qui a été réinvestit dans l’entretien du patrimoine existant.
• La politique patrimoniale de la CCAS s’inscrit aussi dans le cadre de la défense et du développement du tourisme social.
• Elle est depuis de longues années en recherche permanente de partenaires, d’alliés et de points d’appui avec d’autres CE, associations et acteurs sociaux du tourisme.
• Aujourd’hui, la CCAS souhaite créer un opérateur commun fort dans le cadre de son projet des activités sociales* pour l’exploitation de son patrimoine immobilier en réunissant la branche adultes/familles de Vacances pour tous de la Ligue de l’enseignement, Vacances Loisirs Activ et Léo Lagrange. Le tourisme social dessine ainsi, avec les activités sociales, le contour d’une politique ambitieuse et offensive pour le droit aux vacances pour tous

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"Le patrimoine à la CMCAS de Poitiers"

En ce qui concerne la politique patrimoniale de la CMCAS de Poitiers un petit historique s’impose pour donner quelques repères aux jeunes agents venus rejoindre il y a peu de temps les industries électrique et gazière du territoire de la CMCAS de Poitiers.

Cela pourrait commencer comme un conte d’un autre temps.

Il était une fois des relations saines et constructives entre les élus de la CMCAS de Poitiers, les directions des entités Edf et Gdf, Régie et personnels qui les composaient.

A l’instar de nombreuses régions, des locaux furent mis à disposition, cédés à titre gracieux ou symboliques par les directions aux structures sociales de notre entreprise.

C’est ainsi que durant un temps non négligeable, les électriciens et gaziers de Poitiers et de la Vienne ont pu disposer d’une salle polyvalente, la salle Collinot, sise à Poitiers, qui permettait à ces ressortissants de s’adonner à de multiples activités. Au fil du temps, cette salle vieillissante, ne correspondant plus tout à fait aux attentes, et ne respectant plus les normes évolutives de sécurité, notre CMCAS, avec l’accord du CA, a décidé de la vendre, tout en gardant contractuellement la jouissance de certains créneaux horaires afin de pérenniser quelques activités bien ancrées.

Il existe aussi une salle plus petite, dite de réunion/activités, sise à Montmorillon, qui nous a été cédé conventionnellement par la direction du transport d’énergie de l’époque. Cette salle permet encore aujourd’hui, outre d’organiser des assemblées générales, des réunions d’information pour nos ressortissants du Sud Vienne, de donner un espace convivial et fonctionnel à quelques sections d’activités de notre CMCAS.

Mais le « gros dossier » patrimonial de la CMCAS de Poitiers est, sans nul doute le chantier de la Chennebaudière. 

De la quiétude d’une partie de pêche à la fièvre d’une inauguration

Ce lieu situé sur la commune de VASLES, dénommé « Moulin de la Chennebaudière » a vu le jour, après bien des débats dans les instances de la CMCAS de Poitiers au début des années 1970.

Jusqu’à ce jour, et après l’obtention des autorisations règlementaires, du montage financier et de quelques procédures juridiques « pas piquées des hannetons », cette acquisition patrimoniale de la CMCAS de Poitiers n’a cessé d’évoluer.

Ainsi au fur et à mesure des ans, après l’acquisition du terrain effective en 1973, le « domaine de la Chennebaudière » s’est enrichi d’un plan d’eau pour la pêche particulièrement, d’un préau, et tout dernièrement d’une nouvelle salle dite « Jean-Claude MARQUOIS » en mémoire d’un de nos camarades très impliqué dans les activités sociales et malheureusement décédé aujourd’hui.

La salle « Jean-Claude MARQUOIS »

Bien sûr, ce choix patrimonial s’appuyait sur un projet d’utilisation, pédagogique, correspondant aux valeurs fortes de nos institutions sociales. En l’occurrence, permettre à tous de pouvoir disposer de ce bien commun, développer des activités pour les enfants, les adolescents, les actifs et inactifs, privilégier ce lieu pour nos fêtes de CMCAS également.

 Fête de la CMCAS 2012

Certes, il y eut quelquefois des ratés dans la mise en œuvre de ce projet de site, mais il reste notre référence et ne demande qu’à se redynamiser, tant est que ce lieu, entretenu avec « amour » par nombre de nos historiques agents est un endroit de tendre quiétude offrant de multiples possibilités d’activités pour toutes les catégories d’âge.

Bien sûr, il nous faudrait, comme toute aventure sociale, que quelques bonnes âmes nouvelles veuillent bien mettre les mains dans le cambouis de l’activité sociale par tous et pour tous.

Dans ce lieu un peu magique et chargé d’histoire, d’autres projets avaient été envisagés pour lui donner encore plus d’intérêt, mais n’ont hélas pu voir le jour, faute de tracasseries administratives, d’incompréhensions partisanes, mais aussi de capacités budgétaires. Elles restent toutefois dans les tiroirs, si tant est que le ciel social s’améliore un jour grâce à notre action massive et unitaire pour réclamer auprès de qui de droit les fonds dont nous sommes spoliés aujourd’hui.

Enfin, nous ne pourrions terminer cette présentation, sans dire quelques mots sur les projets actuellement en débat au sein du Conseil d’Administration de la CMCAS de Poitiers qui sont, sans hiérarchie aucune des travaux sur la possibilité de se doter de :

► Un complexe extérieur dans le Sud-Vienne,

► L’acquisition d’une salle multi-activités dans la périphérie de Poitiers.

Vous pouvez suivre les débats de ces deux dossiers au travers des expressions des organisations syndicales représentatives au CA de la CMCAS, auprès de vos correspondants de SLVies, de vos élus de CMCAS.

Et nous ne manquerons pas de mettre à jour cette page lorsque, d’une manière où d’une autre la politique patrimoniale de la CMCAS de Poitiers évolue.